15.6.06

2 mai (2) - Rues de la vieille ville

Je me suis promenée dans la Vieille Havane avec quelques compagnes, dont Eva, notre accompagnatrice et interprète, qui nous a montré la Bodeguita del Medio, où les murs sont couverts de signatures et de photos. Nous sommes ensuite tombées par hasard sur une bibliothèque pédagogique. La porte était ouverte, j'ai jeté un coup d'oeil et on nous a aussitôt invitées à entrer et à nous asseoir au frais, près du ventilateur. Une dame nous a montré le cahier utilisé pour alphabétiser des millions de Cubains juste après la Révolution. Plutôt que «bobo», «bébé», «papa», on y trouve des mots comme «cooperativa», des noms d'outils utilisés par les paysans, etc.
Je sais que la Banque Scotia (Bank of Nova Scotia) a des succursales un peu partout dans le monde, mais j'ai quand même été surprise de voir cet édifice.

Il y a quelques mendiants, mais ils ne nous harcèlent pas. Un touriste de Toulouse, en vacances avec sa famille, nous a entendu parler français et nous a demandé où nous avions trouvé nos T-shirts du 1er mai.

Nous avons croisé Moïse au coin d'une rue et nous avons insisté pour l'emmener chez un optométriste afin de voir s'il pourrait remplacer ses lunettes (perdues à Varadero) pour moins cher qu'au Québec. Nous étions passées là un peu plus tôt et nous avions posé plein de questions. On peut obtenir les lunettes dans un délai de 24 heures et payer avec une carte de crédit. Moïse a discuté avec une personne du labo d'optique et malheureusement, ils manquaient temporairement de verres amincis, qu'ils font venir d'Espagne.
Retour à Caimito. Délicieux jus de pamplemousse frais, potage aux haricots, saucisses en sauce, riz, pommes de terre, salade et melon. J'ai pris une douche encore une fois en puisant de l'eau dans un seau à l'aide d'une tasse. On présente des films sur Cuba dans un bâtiment du campement. J'ai regardé un documentaire, mais après, c'était un film assez ancien et qui n'avait pas l'air passionnant, alors comme je comprenais à peine, je m'endormais trop pour rester. Comme d'habitude, j'aurais aimé me coucher tôt, mais il y a beaucoup de gens bruyants dans la cour. L'alcool coule à flots et en plus de la musique dans les haut-parleurs, il y a des percussions et des cris. Heureusement que j'ai mes bouchons, mais ça ne suffit pas toujours... (suite du récit)

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