12.3.07

Conférence le 17 mars

Notre histoire s’écrit toujours

L’histoire de trois généraux d’origine chinoise dans la révolution cubaine

Samedi le 17 mars à 16 h

à l'hôtel Travelodge, 50, boul. René-Lévesque Ouest, au coin de la rue Clark (métros Place des arts ou Place d'Armes), Montréal


Samedi le 17 mars aura lieu la présentation du livre Notre histoire s’écrit toujours : l’histoire de trois généraux d’origine chinoise dans la révolution cubaine, publié en espagnol et en anglais par les éditions Pathfinder de New York.


Prendront la parole : Yvonne Lo, responsable de l’équipe chinoise de Radio Centre-Ville ; Sam Noumoff, ex-directeur du Centre d’études sur les régions en développement et du Centre d’études sur l’Asie de l’Est de l’Université McGill, aujourd’hui retraité ; et Mary-Alice Waters, rédactrice du livre Notre histoire s’écrit toujours et présidente des éditions Pathfinder. La rencontre sera présidée par Janet Lumb, directrice du Festival Accès Asie. Les présentations seront suivies d’une période de questions et de discussion.


Cet événement est organisé conjointement par le Festival Accès Asie, l’équipe chinoise de FM 102,3 Radio Centre-Ville, Livres Pathfinder et la Table de concertation Québec-Cuba.


Armando Choy, Gustavo Chui et Moisés Sío Wong, trois jeunes rebelles d’origine chinoise, se sont joints à la guerre révolutionnaire qui a renversé en 1959 la dictature de Fulgencio Batista à Cuba. Les trois sont devenus généraux dans l’armée cubaine, ont aidé à diriger 375 000 volontaires cubains dans la lutte pour défaire l’invasion de l’Angola par le régime d’apartheid en Afrique du Sud et assument aujourd’hui d’importantes responsabilités de direction à Cuba. Notre histoire s’écrit toujours raconte leur histoire.


Les trois y décrivent comment les dirigeants coloniaux espagnols ont amené 150 000 travailleurs chinois à Cuba pour y travailler à la place des esclaves noirs dans les plantations de canne à sucre. Ils racontent l’histoire des milliers de Sino-cubains qui ont participé à la guerre d’indépendance contre l’Espagne et à la révolution de 1956-1959. Et ils expliquent que seule la révolution socialiste qui a eu lieu à Cuba a permis que « la discrimination – contre les noirs, contre les Chinois, contre les femmes, contre les pauvres – prenne fin. »