16.6.06

4 mai (11) - Tout le monde balance...

... et puis tout le monde danse! Ce soir, au CIJAM, c'est le grand spectacle où les diverses délégations de la Brigade internationale du 1er mai présentent des danses et des chants de leurs pays respectifs. Nous ne faisons pas partie de cette brigade, mais nous avons été invités à participer. En fait, c'est nous qui ouvrons le spectacle!
Minerva explique en espagnol les origines de la turlute (et je le répète, turluter chez nous «ne désigne pas du tout la fellation, comme dans le langage populaire français», mais plutôt « fredonner, moduler quelques syllabes sur le bout de la langue»), en évoquant l'époque ou le conquérant anglais en Nouvelle-France interdisait de chanter pour éviter que les gens passent des messages politiques dans leurs chansons. D'après ce que je viens de lire ici, cette explication tiendrait plutôt de la légende, mais c'est pas grave, le texte de Minerva était tellement évocateur que j'avais presque envie de pleurer sur notre sort de peuple conquis.
Pierre improvise une turlute, accompagnée de Jacinthe aux cuillers.





Après la turlute, nous présentons un «set carré» assez simplifié sur un air de La Bottine souriante.




Nous nous en tirons pas si mal, compte tenu de notre peu d'expérience de ce genre de danse, pour plusieurs d'entre nous.





Lorsque nous «refoulons» (tout le monde en cercle et chacun va vers le centre), nous crions : «Québec... Cuba... Libre!!!»

Nous avons été félicités plusieurs fois dans la soirée. C'est vrai que notre spectacle était plutôt élaboré, avec cette danse aux figures variées. Les autres délégations ont présenté surtout des poèmes et des chansons.

La «délégation» américaine, composée de deux membres, a chanté et mimé avec humour deux chansons, «This Land is Your Land» et «Row your boat». L'Espagne a présenté un poème en deux langues, le castillan et le Basque. Les Péruviens avaient quelque chose dans une langue autochtone en plus de l'espagnol. La Russe, la fille du Kazakhstan et le Bulgare ont unis leurs efforts pour une chanson. Les Colombiens ont présenté un super spectacle, avec un guitariste très énergique. Il y a eu aussi des Vénézuéliens, des Turcs, etc. et tout le monde a fini par danser la conga. (suite du récit)

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