Après le dîner, nous sommes allés dans un institut de recherche en santé. La salle des ordinateurs est glaciale, c'est notre premier local climatisé (à part notre chambre, mais on ne met pas la climatisation longtemps ni très fort) depuis notre arrivée.
Si j'ai bien compris, il s'agit d'un centre de documentation où des gens qui travaillent à divers endroits viennent faire des recherches sur Internet.
Le Dr Luis Fonticiella Padrón, un médecin qui est déjà allé en mission au Pakistan, nous a fait visiter l'édifice, orné de quelques guirlandes pour le 1er mai, avant de nous faire un exposé sur les droits de la personne et le système électoral à Cuba.
Les élus doivent rendre des comptes et peuvent être révoqués en cours de mandat. Comme il n'est pas possible de faire une campagne électorale du genre que l'on connaît chez nous, ce n'est pas nécessaire d'avoir de l'argent pour se présenter aux élections. Il suffit d'avoir la confiance de la population de son district. Fidel Castro est représentant d'un district (de Santiago, je pense), comme les autres élus. Voici un entrevue très intéressante avec Ricardo Alarcón, président de l’Assemblée nationale du pouvoir populaire de Cuba, qui parle de démocratie. Et une autre entrevue sur divers sujets concernant Cuba.
Quand on est sortis, il pleuvait et il était déjà tard (tout est toujours plus long que prévu, je pense qu'on oublie de prévoir le temps nécessaire à la traduction), alors on a annulé le reste du programme de l'après-midi.
(suite du récit)
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